Notre CEO, Sébastien Picardat, a participé à une table ronde sur « les bonnes pratiques d’échange des données agricoles », dans le cadre du #LFDayLive 2020 de La Ferme Digitale, le 9 juillet 2020.
L’occasion d’entendre le témoignage et le ressenti d’un éleveur laitier (Etienne Fourmont) sur le devenir des données : « J’ai ce sentiment qu’on connaît tout des fermes. Que ce soient nos clients, ceux qui achètent notre production, ou les commerciaux qui viennent nous vendre des choses. »
En réponse, Sébastien Picardat, directeur général de API-Agro, a rappelé que « l’enjeu pour un producteur agricole, c’est de pouvoir reprendre en main l’usage de ses données ! Soit pour bénéficier de services ou de conseils techniques sur son exploitation, pour avoir des outils d’aide à la décision, pour faire de l’agriculture ou de l’élevage de précision, pour pouvoir faire évoluer, pouvoir simuler même, peut-être, certains choix d’itinéraires techniques ou d’élevage. Et puis de l’autre côté, des usages de données à destination de la filière jusqu’au consommateur final, avec une valeur ajoutée produit, avec une segmentation de la production qui génèrent de la valeur ajoutée au consommateur et qui doit revenir vers le producteur agricole. »
A retenir :
- Pour assurer la sécurité juridique du consentement aux échanges de données : il y a la charte DataAgri.
- Pour assurer la gestion du consentement, au niveau technologique : l’outil c’est Agri-consent.
- Et pour aboutir à la standardisation des données pour les outils de même utilité, la démarche est menée par l’association NumAgri.