Sécuriser l’échange de données viti-vinicoles pour répondre à la nouvelle réglementation sur l’étiquetage des vins

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Avec ses 59 000 exploitations, ses 800 000 hectares de production (soit près de 3% des terres arables) et ses 250 000 emplois directs, la viticulture représente 15 % de la valeur de la production agricole en France. C’est dire si cette filière a une place prépondérante dans le paysage économique français. Pourtant, si porteuse soit-elle, elle manque encore de structuration et d’harmonisation, notamment en matière de collecte, d’échange et de traitement de données. C’est pour y remédier et accompagner les acteurs du secteur vitivinicole à relever leurs défis qu’a été conçue la solution OpenWineData.

« Il y a un vrai sujet autour du partage de ces données, de leur propriété et du consentement. »

Selon le recensement 2020 d’Agreste, la France compte quelque 416 400 exploitations agricoles en France. Autant de potentielles précieuses sources de données. Mais ce n’est cependant pas si simple, comme l’explique Thierry Desforges, agriculteur et start-uper (fondateur de monpotager.com et cofondateur de La Ferme digitale), vice-président de la commission Recherche & Développement en charge du numérique à la FNSEA.

L’autorisation : un principe-clé préalable à tout échange de données agricoles

Les exploitations agricoles génèrent d’importante quantité de données qui trouvent un intérêt majeur à être échangées avec leurs partenaires qui les traitent afin d’apporter de nouveaux services ou de mieux valoriser les productions agricoles. Les solutions Agdatahub sont là pour accompagner et protéger la circulation de ces données en toute sécurité, dans un environnement de confiance.

Construire une Europe où les données agricoles et agroalimentaires circulent en toute sécurité

À l’automne 2022 était lancé, sous le mandat de la Commission européenne, AgriDataSpace. Ce consortium européen rassemble une équipe d’experts issus de quinze organisations (instituts de recherche, intermédiaires de données agricoles, associations industrielles, fédérations professionnelles…) représentant dix États-membres enracinés dans l’écosystème des espaces de données européens.
Sa mission ? Faire l’état des lieux des plateformes existantes et co-construire une feuille de route afin de guider le déploiement puis la maintenance du futur espace de données européen dédié à l’agriculture. Un projet de grande envergure dont Agdatahub assure la coordination.

La planification écologique dans l’agriculture : contexte et enjeux

Le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le 25 septembre les détails de la planification écologique. Avec 19 % des émissions nationales (c’est-à-dire importations exclues), l’agriculture est le deuxième secteur émetteur de gaz à effet de serre (GES). Un état de fait qui la rend évidemment directement concernée par ce chantier d’ampleur.

Les data au cœur de la planification écologique

Cela semble une évidence mais il ne coûte rien de le rappeler : les données sont la première brique pour des prises de décision éclairées dans la plupart des domaines : médecine, industrie, énergie… Le secteur agricole n’y déroge pas. 

Pour valoriser les données agricoles, faites-les d’abord circuler !

En France, on compte 380 000 exploitations agricoles qui échangent des données agricoles avec environ 85 000 partenaires amont et aval. Il s’agit de données géographiques, comme des données sur les parcelles agricoles, de données techniques relatives aux pratiques agricoles ou encore de données environnementales (qui remontent des capteurs météo par exemple).